Caroline Laurent Turunc
Ils ont écrit des poèmes tristes sur les sarcophages.
Ils ont décoré chaque
environnement de leurs
rêves les plus misérables.
Puis ils ont écrasé la vigne comme de la
boue et l'ont offerte aux moines comme un vin saint.
Quand le vent soufflait, ils se dispersaient
un à un à travers le désert avec la tête ivre.
Si je ne les avais pas suivis, ils
n'auraient pas su ce qui allait leur arriver et tout serait resté dans des
souvenirs poussiéreux.
Avec des perruches perchées sur le rebord de
la fenêtre
Il faisait un peu froid dehors, le soleil
brillait, les coins de ma timide poitrine se tordaient de douleur, j'ai eu
envie de tirer une mèche de mes cheveux.
Mes cris se rendent au chantre, mon âme
coule dans le fleuve inconnu
Seigneur, et si tout était vrai et que je ne
suis qu'un reflet, si ce n'est qu'un rêve ?
perles brodées mirage
A-t-il tendu une embuscade à la vallée des
coquelicots ?
J'étais silencieux, tu étais silencieux
La perruche bourdonnante, les mouettes à la
recherche de la sarcelle hurlent.
mes blessures rouges sanglantes
Étoiles confuses, cire de pus violet,
fondant dans les cris de la nuit
J'ai plongé profondément, laissant de côté
le parfum des roses de mon être
Je veux peindre les couleurs de la liberté
avec des papillons bleus sur les rebords des fenêtres.
Et
Deux gouttes de larmes tombent d'un nuage
inconnu
Ou était-ce toutes des hallucinations ?
Ah les vents sournois ahh les tempêtes du
désert
L'odeur des pousses d'acacia folles
Ma tête tombe dans un cri de tristesse
Je souffle des vents volés dans mon sourire
je retourne en hiver
Les eaux noires tombent dans la terre de mon
coeur
adieu sans saison du bout de mes cils
J'ai dis
univers à sept couches
Il y a ceux qui cherchent la liberté avec
espoir.
Et tu es comme une vallée insouciante comme
le vent
Tiens ta main, même si je suis en exil
depuis des siècles, je n'aurai pas pitié
Que les étoiles s'éteignent, que le vent se
calme, que les voix s'arrêtent
Que personne ne connaisse l'odeur de ma peau
et d'autres endroits
Je porte les quatre saisons flottant dans
une prophétie parfumée au géranium
O Seigneur, qui a créé tout et chaque être, tu
es le Seigneur de l'âme suprême, je suis un berger dans une vallée verdoyante
enchantée par le parfum du basilic. Je
ne suis pas capable des âges futurs.
Une profonde tempête se prépare au-dessus de
ma tête
Caroline
Laurent Turunc
#caroline_laurent_turunc